jeudi 15 août 2019

Des Éboulements à Québec et Conclusion

Jeudi le 15 août. Jour 18. Des Éboulements à Québec et Conclusion

Après un bon petit déjeuner avec vue, nous partons tôt le matin des Éboulements.


 et sommes de retour à Québec avant midi pour clore ce beau voyage de 18 jours.

Que conclure de ce trajet? De ce voyage?  En premier lieu, nous ne nous sommes pas ennuyés du tout. Au contraire, à chaque jour nous avons pu découvrir des lieux intéressants, des paysages d'une beauté exceptionnelles, des plages désertes, des rivières tumultueuses, une nature sauvage, des gens intéressants, une histoire méconnue.

Nous sommes bien contents de notre rythme qui permettait un mélange équilibré de route et d'activités.  Nous étions bien désolés pour ceux qui avaient décidé de faire l'aller-retour de Montréal en moins d'une semaine: route, route, route et peu de temps pour découvrir.

Est-ce que nous le referons un jour? Certainement et dans un avenir pas trop éloigné. Nous avons vraiment aimé!  En plus, au mois d'août, nous avions accès à la cueillette de plusieurs petits fruits. Nous nous sommes régalés!  Pour le poisson, c'était décevant car il est importé de la Rive Sud. Mieux vaut prendre du congelé. Mais les fruits de mer récoltés localement sont fantastiques. Nous ne nous sommes pas privés.

Hélène Fréchette et Jean Tremblay, Août 2019




mercredi 14 août 2019

De Ragueneau aux Éboulements


Mercredi le 14 août. Jour 17. De Ragueneau aux Éboulements

Nous quittons notre quai de Ragueneau vers 7h30 et arrêtons peu avant Forestville, en bord de mer, pour prendre un bon petit déjeuner.

Nous filons ensuite jusqu’à Tadoussac et prenons tout de suite le traversier.  Quelle chance : le traversier passe au beau milieu d’un troupeau de bélugas! Une quinzaine d’individus!

Nous roulons jusqu’à la Malbaie et allons visiter l’une de nos talles de chanterelles tout de suite après avoir lunché. Moins de chance car nous ne trouvons que sept champignons.  D’autres sont passés avant nous! On voit les traces de leur passage dans les plantes forestières. Et en plus le sol est très sec ce qui est peu propice pour la récolte.  Enfin, ce sera suffisant pour agrémenter notre souper de ce soir.

Nous nous dirigeons ensuite vers Cap-aux-oies et allons prendre une longue marche sur la plage où  nous passons devant une dizaine de nudistes environ. Neuf hommes pour une femme.  Dans ce domaine aussi la discrimination envers les femmes semble s’appliquer. Peut-être faudrait-il prendre des mesures pour viser l’égalité des genres? 

Nous prenons un sentier abrupte qui nous mène dans la montagne jusqu’à un point de vue extraordinaire en haut du cap situé à l’Est de la plage.  La vue est splendide et nous avons la chance d’admirer un groupe de bélugas chasser au large de la baie. Au moins quatre adultes et un petit de l’année, identifiable par sa couleur sombre.






Vers 16h, nous quittons Cap-aux-oies pour aller au chalet de nos amis Michel et France. Là où on a commencé ce voyage sur la Côte-Nord et c’est ici qu’on y passera la dernière nuit.

Nos amis sont absents mais nous nous faisons tout de même un bon souper en leur honneur : Effiloché de canard aux champignons de couche et chanterelles.



mardi 13 août 2019

De Port-Cartier à Ragueneau


Mardi le 13 août. Jour 16. De Port-Cartier à Ragueneau

Après déjeuner, nous roulons cinq minutes pour nous rendre au Centre d’interprétation du saumon atlantique situé un peu en aval au bord de la rivière aux rochers.

Nous y regardons un film intéressant sur la réintroduction du saumon dans cette rivière puis visitons l’exposition sur le cycle de vie du saumon et les travaux qui furent fait en vue de la restauration. C’est bien fait. Le tout nous prend environ une heure.





Puis nous allons au bout du boulevard des Ilets pour y cueillir des bleuets et des framboises.  C’est un gentil monsieur qui nous a indiqué l’endroit ce matin à la halte routière où nous avions passé la nuit.  En une heure environ, nous réussissons à cueillir plus ou moins un litre de bleuets et autant de framboises.  Ce n’était pas la grande abondance mais il y en avait suffisamment pour nous encourager et nous satisfaire.

Nous prenons ensuite la route avec un arrêt à Baie-Trinité pour dîner en bord de mer et un autre à Baie-Comeau pour faire quelques courses et déguster une bonne crème molle.

Nous terminons notre journée au quai de Ragueneau où nous nous installons pour souper et passer la nuit. Nous avions adoré cet endroit à l’aller.

Nous prenons une marche sur les rochers et revenons au VR pour lire et jouer de la guitare tout en savourant un bon thé de fin d’après-midi. 




Nous nous faisons du turbot pour souper.  Acheté congelé à la poissonnerie Fortier de Sept-Îles, il a dégelé lentement aujourd’hui et franchement, à notre grande surprise, on ne voit pas de différence avec du poisson frais.  Comme dessert, du yogourt avec des bleuets et framboises cueillis ce matin. En masse. Un régal!

Nous allons prendre une marche après souper et revenons au VR pour lire le reste de la soirée.  Autre belle journée qui vient de s’écouler et qui était bien différente des autres encore une fois.

lundi 12 août 2019

De Rivière-au-tonnerre à Port-Cartier


Lundi le 12 août. Jour 15. De Rivière-au-tonnerre à Port-Cartier

Nous nous levons vers 7h et allons au quai des pêcheurs de l’autre côté de la baie pour déjeuner à l’abri du vent et prendre un nos distances des huit autres VR qui, comme nous, ont campé au stationnement le long de la mer près de l’église.

Nous installons notre petite table dehors sur le quai et profitons du soleil déjà haut dans le ciel pour bien nous réchauffer.



Nous quittons Rivière-au-tonnerre vers 9h et arrêtons sur le bord de la route quelques kilomètres à l’Est de la rivière Tortue pour faire le sentier aménagé par Edgardo. Ce sentier de deux kilomètres mène à la chute du Sault-Blanc en bord de mer en passant d’abord par la forêt dense de résineux, puis une pente abrupte et enfin une longue plage de sable fin.  L’aller prend environ 45 minutes.





Nous sommes seuls devant l’immensité du golfe et la petite chute qui se dessine au bout de la plage.  Nous y passons 45 minutes à prendre le soleil et à patauger dans l’eau fraîche au pied de la chute.










Nous reprenons la route et faisons un bref arrêt pour luncher à une belle halte routière non-annoncée sur la falaise qui surplombe le golfe.  Gros soleil et aucune mouche! C’est rare! 

Notre prochain arrêt est à Sept-Îles. Nous allons au camping municipal mais le dernier site s’est envolé moins de cinq minutes avant notre arrivée. Nous y prenons tout de même une bonne douche et partons ensuite visiter le Musée de la Côte-Nord où nous passons un bon moment à nous informer d’abord, puis à admirer les œuvres des expositions temporaires.






Nous terminons notre séjour à Sept-îles en passant par la poissonnerie puis en longeant le bord de mer jusqu’à Uashat.  De là nous roulons sur la 138 jusqu’à Port-Cartier où nous arrêtons à la petite halte routière aux abords du pont qui enjambe la rivière Des rochers.  Nous sommes juste à côté des énormes chutes en amont du pont. Spectaculaire mais la vue est en grande partie bouchée par la végétation.




Nous nous installons pour souper et pour y passer la nuit. Le bruit des chutes masque  en bonne partie celui de la route 138.